Aujourd’hui, il est inimaginable de concevoir une charte graphique sans y intégrer les supports dématérialisés. Les arts appliqués comptent une nouvelle discipline : le web design, avec ses codes, ses possibilités et ses limites.
Multiples, les tendances web design de l’an 2015 sont en train de se concrétiser. Novatis, en tant que agence de communication dynamique spécialisée dans le design du site web, vous fournit, entre autres, les tendances qui suivent .
Design liquide, adaptatif, ou responsive, ce n’est plus une tendance. La multiplication des appareils, des formats et des résolutions impose de s’adapter à l’utilisateur. Les notions d’interface utilisateur et d’expérience utilisateur seront au centre de l’approche design. Les sites non responsives vont se voir progressivement marginalisés. L’utilisateur passant d’un support à l’autre devra retrouver ses repères et son confort.
Les micro-interactions sont selon Dan Saffer, inventeur du terme et écrivain du livre « Les micro-interactions », de « petites fonctionnalités qui ne font qu’une seule chose » comme le « pull to refresh ». Les micro-interactions sont des petits détails, qui ont l’air anodins, mais qui améliorent beaucoup l’expérience utilisateur et titillent sa fibre émotionnelle. Pour Dan Saffer, ce sont ces micro-interactions qui font la différence entre un bon produit et un produit excellent où tous les détails ont été peaufinés.
Le style en « mosaïque » est de plus en plus présent sur les sites web. Cette organisation très fonctionnelle et modulable pour l’intégration du contenu permet aux visiteurs d’avoir un aperçu rapide et bien organisé des produits, des services et des informations. Par ailleurs, cette conception en blocs s’avère très pertinente pour le responsive design. Pinterest, Google, Twitter, et Spotify utilisent cette tendance de conception pour partager les informations de manière plus digeste.
Fut en partie initié par Microsoft en 2010 avec Windows phones, le flat design est une tendance de fond en proie à la radicalisation en 2015. La simplicité, rapidité, lisibilité et minimalisme de ce style permet aux utilisateurs de trouver les informations essentielles plus facilement et plus rapidement. Il répond parfaitement à la devise « moins c’est plus ». Ce style est conforme aux principaux objectifs de l’UX.
Du moment où les utilisateurs sont réticents à la lecture sur écran des blocs de textes ennuyeux, l’accent est mis sur le story telling visuel : le texte est repensé pour raconter. Photos, animations, illustrations, vidéos et icônes vont de plus en plus gagner le terrain et sont parfaitement adaptés aux usages mobiles.
Les sites monopages sont optimisés pour la navigation sur les écrans tactiles. Ils évitent le recours aux onglets et autres sous-menus peu viables sur mobile. Le storytelling, la navigation verticale, horizontale ou en biais, le double scroll, la parallaxe, les animations, les images, la vidéo… se conjuguent de façon créative. La page web prend des airs de véritable application dédiée. HTML5, CSS3 et effets JavaScript prennent alors tout leur sens.
Le web redonne ses lettres de noblesse à la typo ! En grand et sous toutes ses formes. Cependant, les polices de caractère simples seront à privilégier, avec des ruptures marquées dans la taille des caractères. La typo contribue à mettre en scène l’image, elle se conjugue avec les icônes et s’adapte à la mise en page.
Le data design retranscrit les données sur écran, de façon visuelle et graphique. Sur moniteur, il présentera vos statistiques personnelles et sur mobile, il deviendra votre coach privé. Comme par exemple Health sur iOS 8 qui sera votre compagnon de santé.
Les sites sont toujours connectés avec les réseaux qui les amènent dans la sphère privée et relationnelle, notamment par la “blogosphère” ou l’économie collaborative. Les réseaux sociaux se segmentent et les Facebook, Instagram ou Twitter sont progressivement concurrencés par des réseaux spécialisés, comme Snapchat ou LinkedIn. Certains blogs et réseaux sociaux ont inspiré le web design, comme Tumblr ou Instagram.